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Hervé Masson aurait cent ans

C’est un peintre majeur et choisi, en son temps, pour être le digne successeur de Bonnard. Mais Hervé Masson, n’était pas que cela. Militant de l’indépendance, journaliste, essayiste et co-fondateur du MMM, il marqua son île de son engagement viscéral en faveur de ce que l’on appelait pas encore le « mauricianisme »

Pendant cette année 2019, différentes manifestations célèbreront la mémoire d’Hervé Masson, en rappelant les divers aspects de sa vie. Car l’artiste, né le 17 janvier 1919, (et mort à Paris 13 mai 1990) était aussi un érudit, un homme de convictions et d’action. Deuxième fils d’une fratrie qui produisit un écrivain-poète de renom: Loys Masson; un journaliste pamphlétaire: André Masson et un critique d’art et sculpteur à ses heures: Lucien Masson, Hervé Masson débute sa carrière artistique dans la gravure sur bois pour illustrer des textes de Loys et de Malcolm de Chazal. Il expose pour la première fois en septembre 1942 à Curepipe, ville où la même année, il se marie et anime un cénacle dans son salon de la rue Meldrum. Après avoir été rédacteur en chef du Militant et démissionné du comité central du MMM en 1973, il retourne en France en 1977 où il tiendra une chronique dans Afrique-Asie, une revue anti-impérialiste. A Paris, son travail d’artiste était pleinement reconnu, au point qu’il avait été choisi par la galerie Bernheim-jeune, pour succéder à Bonnard! Hervé Masson a été exposé plus d’une soixantaine de fois, entre Maurice, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada et les Etats-Unis, sa dernière exposition – Rétrospective Hervé Masson – remontant à 2005, au MGI.

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