Pointe Canon, Bambou, Tamarin, Trou d’Eau Douce, Pamplemousses et Port-Louis : le festival Île Courts amènera le cinéma dans les villages, du 28 novembre au 13 décembre, avec six projections gratuites. Les organisateurs ont concocté des programmes pour toute la famille, avec des courts-métrages mauriciens, malgaches et réunionnais, et d’autres venant d’Inde, du Kenya, du Liban, ou encore du Brésil. Dominique Bellier
Le Festival international de courts-métrages de Maurice revient après huit ans, plus que jamais décidé à célébrer le cinéma indépendant. En onze éditions, Île Courts avait réuni quelques 47 000 cinéphiles, multipliant les ateliers d’écritures, master classes et formations aux métiers du 7e art, etc. L’association organisatrice, Porteurs d’Images, a aussi accompagné des jeunes réalisateurs et produit 45 films courts qu’elle a promus à l’international.
Pour cette reprise, une journée professionnelle et des ateliers d’éducation à l’image sont prévus, mais le festival se concentre surtout sur sa vocation : faire découvrir un cinéma d’art et d’essai local, régional et international aux publics les plus isolés. Des écrans géants se dresseront sur des plages publiques, des terrains de foot, et même au cœur de Port-Louis, au Café du Vieux Conseil ! En une heure trente environ, chaque séance présente 6 à 8 films tous genres et pays confondus.
Cette 12e édition nous parlera de nous, avec par exemple le documentaire de Christopher Amurat, Bann Vag Laliberte, qui explore les réalités d’un village côtier face au développement touristique et immobilier… Grand Prix à Clermont-Ferrand, Une orange pour Jaffa de Mohammed Almughanni raconte les galères d’un Palestinien dans ses déplacements quotidiens. Les cœurs d’enfants s’émerveilleront face aux animations Crab day de Ross Stringer, en immersion chez les pêcheurs britanniques, ou Filante de Marion Jamault, où une fillette se demande pourquoi son étoile n’exauce pas son vœu…
Renseignements sur : www.porteursdimages.org
