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La psychomotricité, le cerveau, le corps et l’environnement

Essentielles à la rééducation des personnes présentant des troubles psychologiques exprimés par le corps, les fonctions du psychomotricien sont pourtant peu connues. Un éclairage s’impose.

Diane Motay, psychomotricienne à Curepipe et Rivière Noire, nous explique que cette thérapie complémentaire « permet au patient de mettre en lien la manière dont il fait fonctionner son cerveau et la relation à son corps, à son environnement ». Ainsi, la psychomotricité agit sur les retards de développement et handicaps ; les troubles de l’attention (hyperactivité, etc.), du langage et des apprentissages (dys-) ; les types d’autisme ; les problématiques de rééducation (en complément de la kinésithérapie) ; certaines pathologies psychiatriques (anxiété, dépression, troubles du comportement alimentaire, etc.) ou neurologiques (Alzheimer, Parkinson, etc.)

Si en France, la psychomotricité s’exerce uniquement sur prescription médicale, à Maurice, elle est librement accessible, mais encore peu courante. Le plus souvent, c’est une inadaptation au milieu scolaire, sur le plan intellectuel, moteur ou social, qui alerte l’entourage ; la pratique est donc généralement recommandée par le corps enseignant.

Après un bilan psychomoteur, le praticien et son patient mettent en place un espace tiers – jeu, sport, relaxation, activité artistique, musique, yoga, etc. – pour définir lignes directives, objectifs à court, moyen et long terme.

Quant aux résultats, Diane nous confie qu’il n’est pas meilleur aboutissement qu’un patient confiant, apaisé dans ses relations à autrui. Qu’un enfant sociabilisé, prenant goût aux apprentissages, ou encore passé d’un milieu d’éducation spécialisée à un milieu ordinaire.

Cabinet médical et paramédical – Higginson Street – Curepipe

Cabinet médical – Rivière Noire

Tel : 5710 8565

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