La Gazette Mag

Notre île est solidaire !

L’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » Cueillis dans ces propos, les termes « dignité » et « fraternité » révèlent entre autres les notions de respect et de solidarité cultivées au sein du monde caritatif qui tisse la toile mauricienne…
Delphine Raimond

Nationales ou de quartier, aux causes multiples ou concentrées… les nombreuses ONG présentes à Maurice témoignent d’un engagement social que l’on pourrait presque qualifier de culturel, tant la solidarité est ancrée dans l’ADN du pays. Lancée en 2007, la plateforme ACTogether.mu, gérée et financée par la fondation CIEL, recense plus de 140 associations mauriciennes militant dans tous les secteurs. Partons à la rencontre de Christiane, Zeennate, Sophie, Valérie… pour les écouter nous raconter leur vie associative et leur engagement éducatif au service des enfants et des jeunes en situation précaire.

Le géant Caritas

Œuvrant depuis des décennies dans de nombreuses nations du monde, l’organisation Caritas voit le jour à Maurice à la fin des années 60. Elle mobilise aujourd’hui plus d’un millier de bénévoles dans toutes les régions de l’île. En sus des centres d’accueil, des services d’écoute, d’accompagnement et de développement, des centres d’apprentissage, de formation et d’alphabétisation fonctionnelle, des fermes et jardins communautaires… une quinzaine de centres d’éveil offrent aux tout-petits un apprentissage de l’hygiène et la discipline, ainsi qu’un travail d’éveil sensoriel et moteur, pour préparer leur entrée en maternelle. Au centre Lakaz Lespwar de Caritas, à Solitude, cinquante bénévoles s’occupent toute l’année des familles nécessiteuses ; une dizaine se consacre aux enfants durant les vacances, autour d’ateliers et autres initiatives. Avec son cœur, la directrice Christiane Pasnin me conte les préparatifs de Noël, entrepris fin octobre par les enfants de la communauté. Durant les deux mois de vacances, trois fois par semaine, une soixantaine de jeunes livrés à eux-mêmes rejoignent les ateliers créatifs de Lakaz Lespwar. À leurs côtés, l’association Tipa fournit une aide pédagogique précieuse. Bricolage, recyclage de plastique, tissus et autres matières, sensibilisent à l’écologie, tout en développant les talents artistiques. « Les divers objets et décorations de Noël que les enfants confectionnent valorisent leur créativité. Nous leur offrons les repas et tentons de leur apporter de la lumière… de la joie ! » Un déjeuner sera servi aux familles le 20 décembre et une quinzaine de vouchers alimentaires seront distribués. « Nous avons réalisé qu’en livrant des colis alimentaires, les bénéficiaires n’avaient pas le choix des produits, alors nous faisons différemment cette année, pour qu’ils se fassent plaisir dans la préparation du repas de Noël ! » Le 22 décembre, des cadeaux seront distribués à soixante-quinze enfants et le 23, les parents découvriront la chorale de Noël, assidûment répétée.

L’éducation… outil de cohésion sociale

Aux enfants ayant des troubles de l’apprentissage ou porteurs d’un handicap moteur et/ou intellectuel, nombre d’ONG proposent une scolarité « normale » en institutions « spécialisées », pour les réhabiliter physiquement et psychologiquement. La Ruth School, gérée par l’association SENS (Special Education Needs Society) à Rose Hill, accueille quotidiennement des enfants dyslexiques, hyperactifs, autistes, épileptiques… de 5 à 16 ans. Zeennate Sairally, manager de l’école, définit l’objectif de SENS comme « une aide aux enfants ayant des difficultés d’apprentissage, pour devenir autonomes et ainsi maîtriser les compétences pédagogiques ». À sa création en 1992, l’ONG est un support multidisciplinaire au système éducatif gouvernemental. Quatre ans plus tard, elle compte enfin des classes à plein-temps, mais le manque de fonds et de personnel qualifié suspend l’initiative. C’est en 2001 que l’école Ruth parvient à ses fins, en proposant des classes 100 % opérationnelles, supervisées par des enseignants, éducateurs et ergothérapeutes. Lorsque j’approche Zeennate, elle et ses équipes sont en plein atelier de formation des professeurs et éducateurs de l’école. Depuis sa fondation, SENS a formé des centaines d’enseignants ; une démarche fondamentale. Au programme scolaire, s’ajoute l’extrascolaire (ateliers, sports, jeux, yoga, musique, arts…), le conseil et soutien aux parents, les activités thérapeutiques… « Nous utilisons principalement les méthodes phonétiques et Montessori. Chaque classe accueille un maximum de 16 élèves répartis par niveau, pour deux professeurs. » Concernant leur devenir à la sortie, Zeennate déclare : « La majorité des élèves réintègrent les écoles générales, avec un suivi régulier de nos équipes. L’an dernier, notre taux de réussite excédait 85 %. » Quant au protocole d’intégration à l’établissement, les thérapeutes et enseignants spécialisés effectuent un bilan préalable et rendent compte aux parents, avant d’intégrer l’enfant à plein-temps, à temps partiel ou de le diriger vers une autre institution. Si 36 salariés et 8 bénévoles, tous membres du comité, s’investissent dans l’association, Zeennate déplore néanmoins : « La difficulté majeure pour moi est le turnover des professeurs qui après les formations continues nous quittent… principalement pour des raisons salariales. »

L’école La Courte Échelle est une ONG fondée en 2002 à Mapou, par deux mamans concernées, proposant une structure d’accueil aux enfants en échec scolaire. Deux élèves composent alors l’effectif, mais grâce au soutien des familles et donateurs, au dévouement des bénévoles et enseignants, l’école compte aujourd’hui quatre professeurs et trois assistantes, pour 22 élèves de 10 à 29 ans, complétées par des intervenants, au sein d’ateliers créatifs ou lors de prises en charge psychologiques. Exclus du système scolaire classique, les enfants souffrant de troubles du comportement, de l’attention et de l’apprentissage, de déficience auditive et autres retards mentaux légers ou modérés, bénéficient, à leur rythme, d’un enseignement qualitatif. Ils font de la natation, du tennis, de la zumba, de la musique et du jardinage et travaillent sur un projet individuel. Le personnel éducatif est aidé par une équipe paramédicale : psychologue, neuro psychologue, ergothérapeute. Sophie Grigorieff, la cofondatrice et présidente, me précise que l’école fonctionne avec 3 classes, selon un cycle à trois niveaux : « Le premier concerne l’apprentissage de la lecture, avec la méthode des Alphas et un travail basé sur les jeux, pour travailler la mémoire, la concentration, la logique. Les deux autres sont des perfectionnements de leurs connaissances, en tenant compte de leurs aptitudes, pour les amener vers une insertion professionnelle dès l’âge de 16 ans, avec l’aide d’Inclusion Maurice. » En outre, un atelier de jour pour jeunes adultes se consacre à ceux qui n’ont pas les capacités pour travailler sans un encadrement protégé et adapté. Un programme spécifique développe leur autonomie, notamment dans l’organisation de l’école et la préparation des repas. Lorsque je demande à Sophie si elle rencontre quelque obstacle dans la gestion de l’établissement, elle me répond : « Le défi n’est pas dans le fonctionnement de celui-ci, car nous avons une équipe formidable, aussi bien pour gérer la partie administrative que pédagogique. La plus grande difficulté est d’accompagner chaque élève pour qu’il devienne un adulte capable de s’adapter au mieux dans le monde du travail. »
Sur le marché de Noël du Quartier des Serres, les 1er et 2 décembre derniers, les élèves ont vendus des objets confectionnés par leurs soins et les jeunes de l’atelier des crêpes et des gâteaux. Ils ont également composé et enregistré au studio de Kenny la chanson de Noël, interprétée pour l’événement.

Depuis 2012, Lovebridge travaille étroitement avec des familles mauriciennes à travers le pays, afin de les aider à avancer sur les six piliers fondamentaux que sont l’éducation des enfants, le logement, la santé, l’emploi et l’employabilité, l’alimentation et la nutrition, le MASCO (motivation, attitude positive, savoir-faire et courage). L’ONG intervient dans le cadre familial, livre un soutien psychosocial et un accompagnement dans les décisions et actions du quotidien qui impactent tous les membres du foyer. L’approche est holistique, son but est de créer un environnement propice au développement personnel de l’enfant, à son progrès académique. L’équipe professionnelle dédie en moyenne 5 heures par mois à chaque famille.

La musique… vecteur de liens communautaires

Valérie Lemaire est la directrice de l’Atelier Mo’Zar qui compte aujourd’hui 102 élèves de 6 à 20 ans. Selon elle, « Mo’Zar est une entité bien connue à Maurice, de par la qualité de l’enseignement musical qui y est donné et de par son engagement social ». L’ONG fondée en 1996 par feu José Thérèse lutte contre l’exclusion sociale, par l’initiation à la musique et plus précisément au jazz. « L’exercice est ardu et demande un engagement du jeune apprenant, des efforts et une pratique quotidienne de l’instrument. C’est l’apprentissage de la discipline qui va engendrer des changements chez les enfants et leur montrer que le travail paie. Les jeunes musiciens de l’association sont fiers d’être élèves de Mo’Zar, car le regard sur eux de leurs familles, amis, voisins, et de la société en général, devient très positif. Ils gagnent donc en confiance et se réalisent. » Le parcours est en moyenne de neuf années et le taux de réussite aux examens scolaires est de 100 %. Avec une fierté légitime, la dirigeante me parle de l’impact positif sur les élèves : « Globalement, nous constatons une assiduité, et nous ne les lâchons pas ! Je décèle aussi le respect, l’ambition… et surtout une incroyable envie de devenir de bons musiciens, sans forcément vouloir en faire leur métier. Il y a aussi un fort sentiment d’appartenance à Mo’Zar ! » Comme toute organisation sociale, les sponsors sont essentiels. « Nous recevons des fonds issus du CSR, par le biais de la National Social Inclusion Foundation, et faisons aussi appel aux entreprises du secteur privé et aux mécènes. Ces derniers financent, entre autres, notre programme d’excellence qui comprend des stages ici et à l’étranger, des master class, etc. » En juin dernier, les partenaires de l’atelier ont subventionné une tournée de quinze jours en Belgique et en France, dans le cadre du lancement du film documentaire Mo’Zar Mon Style, du réalisateur belge Sébastien Petretti, qui sera présenté à Maurice en 2024. Sollicités toute l’année par les hôtels pour s’y produire, les élèves préparent actuellement un calendrier de représentations pour la période de Noël et du Jour de l’an (non finalisé lors de l’interview). Valérie travaille également sur un beau projet social : une petite série de concerts de jazz en immersion dans les quartiers difficiles de l’île.

La cuisine… catalyseur de vocation

Il y a quelques années, une étude du réseau ANFEN (Adolescent Non Formal Education Network) fondé en 2000 à l’initiative de l’UNICEF pour accueillir les jeunes en situation d’échec scolaire, évalue leurs besoins et aspirations. Au sein de ses 17 centres d’éducation informelle, le souhait des élèves est d’accéder plus rapidement au monde de l’emploi. ANFEN imagine alors une école de cuisine, associée au MITD et enregistrée à la MQA. Un appel est lancé et quarante jeunes de plus de 16 ans postulent. Viken Vadeevaloo, directeur exécutif d’ANFEN, revient sur le processus de sélection : « Trente candidats ont finalement répondu présents à la session d’informations sur ladite industrie, ses réalités, difficultés, défis… et vingt-six sont restés déterminés à intégrer l’école. Ils ont dû présenter une vidéo expliquant leurs motivations, passer des entretiens avec des professionnels de la restauration et des évaluations en mathématiques, français et anglais. En octobre 2021, un premier groupe de 14 élèves inaugurent l’école de cuisine Aline Leal (ECAL), alors concentrée sur les notions académiques et les compétences psychosociales. Fin 2022, le chef Kishore Andhin, fort de quarante années d’expérience, intègre l’école, pour former les jeunes apprentis. ECAL bénéficie entre autres du soutien de la fondation Constance, en témoigne l’atelier autour du chocolat, dirigé en août dernier par le chef pâtissier du Prince Maurice. Un généreux partage de savoir qui modélise pour ces jeunes candidats une perspective concrète d’avenir professionnel.

Foodwise, de la vulnérabilité à la dignité

Organisme social engagé dans la lutte contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire, Foodwise collecte des surplus et invendus auprès de 300 entreprises de l’agroalimentaire, pour les redistribuer à une centaine d’ONG. Plus de 5 millions de repas ont été dispensés depuis sa création en 2018. Les données locales de 2017 (qui sont les plus récentes) indiquaient déjà une situation préoccupante : 17 % des Mauriciens vivant dans l’insécurité alimentaire, un enfant sur quatre souffrant de malnutrition ! Ajoutée aux défis post-Covid et à l’inflation actuelle, la mission sociale de Foodwise revêt en cette période de Noël une dimension capitale.

Un responsable de l’entreprise nous confie : « La priorité demeure centrée sur nos opérations quotidiennes visant à redistribuer efficacement les surplus et invendus alimentaires aux ONG. Simultanément, nous organisons dans le cadre de notre initiative Kadi Partaze notre dernière collecte de denrées alimentaires de l’année. Plus d’une vingtaine de supermarchés participeront ce mois-ci à cette démarche cruciale. En cette période festive, l’objectif premier est de permettre aux familles d’accéder aux produits essentiels. Nous comptons fortement sur la générosité des Mauriciens pour récolter le maximum de nourriture possible. »

Le cœur battant des entreprises

Comme une évidence, un devoir citoyen… le partage et la générosité prennent vie au sein des fondations et plateformes présentes derrière chaque grand acteur du tissu économique local. Le déploiement de la formation des jeunes exclus du système éducatif, dont certains sortent à peine de l’enfance, reste une priorité absolue. Chaque groupe hôtelier, par exemple, détient son propre programme d’apprentissage ; il nous est impossible de zoomer sur tous !

La Fondation Antoine Tsia Lip Ken (ATLKF), créée en 2012 par Pascal Tsin (PDG du groupe Super U – Maurice) et portant le nom de son grand-père, signe une décennie d’engagements et d’impacts sur les communautés. Les crèches Les Mirabelles ont aidé plus de mille enfants et leurs familles à Grand Baie, Flacq et Tamarin, depuis 2013. Sunday Care, en partenariat avec le groupe Abaim, favorise depuis 2015 le développement des enfants au travers d’activités créatives, musicales, ludiques et culturelles, tout comme Street Football, ce programme instauré la même année, qui a déjà incité plus de deux-cent enfants à s’investir dans le sport. Quant au projet Bouze ar liv, il stimule chez des centaines de jeunes depuis 2017 le goût pour la lecture. ATLKF s’attèle au lancement de nouveaux projets à Goodlands, aux côtés de son fidèle partenaire, La Fondation pour l’Enfance – Terre de Paix.

En partenariat avec l’UE, la Fondation Espoir Développement (FED) du groupe Beachcomber lançait en 2021 un vaste projet d’inclusion sociale, Vulnerable Lives Matter, consolidant, entre autres, le Projet Employabilité Jeunes (PEJ) amorcé en 2004 qui a formé des milliers de candidats déscolarisés, via des stages au sein des hôtels du groupe. Nombre d’entre eux ont aujourd’hui un emploi stable et une visibilité sur un avenir meilleur. Le programme international Duke of Edinburgh Award, sous l’égide du ministère de l’Autonomisation de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, les encourage quant à lui à devenir des citoyens actifs et responsables, à participer au service communautaire dans leurs villages, à découvrir l’altruisme et l’autodiscipline. Autre projet de la FED, Beautiful Local Hands valorise depuis dix-sept ans le savoir-faire artisanal de l’île et vient d’ouvrir son concept store à Trou aux Biches, fourmillant de trésors et idées cadeaux responsables pour Noël. Découvrez les ravannes, bijoux en papier, articles en tissus et autres matières recyclés, coffrets en bambou, sous-plats en bois de goyave de chine, etc. Les recettes sont redistribuées aux artisans et réinvesties dans le projet pour le développer.

De son côté, la fondation Constance promeut les loisirs et activités sportives auprès de la jeunesse de l’est de l’île, pour en faire de futurs leaders responsables, accomplis, bien dans leurs baskets ! Fervent supporter du Faucon Flacq Sporting Club, la fondation a notamment financé en juillet dernier le voyage de huit jeunes cyclistes – dont la plus jeune âgée de 13 ans – qui ont rejoint dix athlètes français pour vivre l’expérience d’un entraînement à l’international. Récemment lancée, l’académie de Cyclisme Constance, prend sous son aile des jeunes en situation précaire, pour en faire de futurs champions.

Dans un autre registre, la fondation Terra, associée à Mathieu Opticiens, offrait récemment aux élèves de l’école ZEP H. Ramnarain (accompagnée depuis près de vingt ans par le groupe hôtelier) souffrant de problèmes de vue, des lunettes recyclées, adaptées et ajustées. Dans cette approche responsable et durable, consultations gratuites et diagnostics ont été délivrés. Ce projet solidaire voué à perdurer en appelle à votre démarche citoyenne, en vous incitant à ramener vos anciennes lunettes dans les succursales de Mathieu Opticiens. Car en plus de venir en aide aux nécessiteux, un don de 65 roupies est versé à la Mauritian Wildlife Foundation, pour chaque paire collectée dans les urnes « Des Lunettes pour Renaître ».

Des livres et des idées…

Que serait Noël sans les livres empaquetés sous le sapin ? Que serait le monde littéraire sans ses petites adresses !

Papyrus est une librairie familiale, ouverte en 1988 et présente dans la galerie du Mall Choisy. Parmi les nombreuses nouveautés en littérature jeunesse : le conte musical Je découvre Pierre et le loup, Ma valisette à histoires Petit Ours Brun, le joli coffret de 5 histoires de Mini-Loup, Le cerf-volant ou l’école de Lalita, adapté du roman de Laetitia Colombani, le coffret plateau et cartes Mon jeu cherche et trouve des bébés animaux, et bien d’autres ouvrages et coloriages à découvrir sur place !

Les Éditions VIZAVI – labellisées Made in Moris – fondées et dirigées depuis trente ans par la pétillante Pascale Siew, entièrement dévouée au rayonnement multiculturel de Maurice, offrent cette année encore un catalogue regorgeant de pépites vendues dans toutes les librairies mauriciennes. Des carnets de voyage aux récits historiques ; des ouvrages d’art à la littérature jeunesse. Pour les tout-petits, la collection Zimaz ou l’histoire de Ti Solo Grand Héros… Pour les plus grands, les albums de Ludo le Dodo, le roman graphique Popo Simone, les contes, livrets éducatifs, jeux de cartes… Et les aventures de Tikoulou, le petit héros mauricien à la drôle de coiffure, qui sillonne son île avec ses amis. Au-delà d’être passionnée pour son métier, Pascale est une altruiste activement engagée auprès des écoles et centres sociaux, pour promouvoir la lecture et lutter contre l’illettrisme des enfants défavorisés. Opter pour l’un des nombreux ouvrages édités chez VIZAVI est selon moi un bel acte citoyen.

Quitter la version mobile