La Gazette: Quel est votre lien avec le golf? Jouez-vous pour gagner avant tout ou alors est-ce un moyen comme un autre de passer un bon moment?
Balah Chinayya: Mon intérêt pour la pratique est double. En tant que membre du Gymkhana club, je rejoins mes amis le dimanche et nous participons à des tournois inter clubs ou à des compétitions organisées par la Mauritius Golf Federation. Pour moi, c’est avant tout un bon moyen de passer des moments agréables. Maintenant en tant que vice président de la fédération, le golf m’intéresse doublement car je suis responsable de la Commission de développement et de la promotion du golf parmi les jeunes dans les régions un peu délaissées. Nous visons par cette opération « Golf for all » à défaire ce sport de sa réputation élitiste.
LG: De quelle façon avez-vous touché ces jeunes et avez-vous trouvé l’écho escompté auprès d’eux?
BC: Nous avons organisé des sessions d’introduction au golf dans les écoles pour des garçons de 9 à 12 ans et sur les 200 qui ont pris la ligne du départ, la commission en a sélectionné 20, les plus prédisposés à progresser en fait. Nous allons les suivre pendant trois années à travers des entrainements réguliers, l’organisation de tournois et en faisant le nécessaire pour qu’ils pratiquent sans avoir à débourser et nous verrons bien si des graines de champions se profilent.
LG: Que pensez-vous du concept de ce tournoi Nearest?
BC: Comme je l’ai dit, je n’ai pas envie de me créer des maux de tête en golfant, et parce que je joue d’abord pour me faire plaisir et non pas pour gagner, je me retrouve bien dans ce concept très intéressant.
LG: Et pouvons-nous savoir ce que vous faites dans la vie lorsque vous n’êtes pas en train de golfer?
BC: J’ai 72 ans cette année, et c’est un bon âge pour profiter pleinement de ma retraite, après avoir passé toute ma carrière en tant que contrôleur financier dans le groupe Beachcomber.
