De l’exclusivité à l’inclusivité
C’est dans les années 70 que Maurice s’inscrit véritablement sur la mappemonde en tant que destination paradisiaque de choix. Alors que les hôtels commencent à pousser comme des champignons, le pays se détache quelque peu, au fil des décennies, de ce modèle de développements isolés pour embrasser la création de véritables écosystèmes urbains intégrés – une transition intelligente, l’esquisse d’une île Maurice connectée et inclusive. Eugénie Sauzier-de Rosnay
Un rêve qui a mûri
Si l’industrie hôtelière reste l’un des fils rouges de l’histoire du développement de Maurice, l’immobilier devient, depuis quelques années, plus nuancé. Les programmes PDS, IRS ou encore RES isolés continuent de fleurir sur l’île, tandis que certains projets s’intègrent dans une démarche encore plus globale et réfléchie. Avec l’avènement, en 2015, du Smart City Scheme, de nouveaux aménagements voient le jour, destinés à transformer le pays en véritable hub d’innovation et de durabilité.
Axées autour des loisirs, de la proximité des services et de la durabilité – selon le fameux concept « Live, Work, Play » –, ces villes intelligentes offrent un cadre de vie connecté et particulièrement agréable, façonnant des espaces vivants, autonomes et durables, avec d’ailleurs de nombreux avantages à la clé, comme leur accessibilité aux Mauriciens comme aux étrangers. Espaces résidentiels, bureaux et espaces de travail, commerces, infrastructures éducatives et médicales, loisirs et divertissements… Tout y est !
À chaque région son identité
Action délibérée ou coïncidence ? En effet, c’est presque avec poésie que chaque développement semble incarner l’identité de la région à laquelle il s’intègre. Mont Choisy Le Golf, avec son aménagement résidentiel de luxe et son golf – le seul parcours de championnat international du nord de l’île –, ou encore Beau Plan – environnement familial, sportif et professionnel par excellence – mettent par exemple en valeur le visage dynamique et cosmopolite de la côte septentrionale.
L’Ouest paisible et raffiné prend également forme sous l’impulsion de Medine qui modèle à travers ses différents développements une région connectée, intégrant les communautés pour mieux grandir et s’épanouir. The Grove, le premier projet résidentiel bâti du groupe représente d’ailleurs bien, que ce soit à travers ses méthodes de construction réfléchies et durables, ou encore son inclusivité, les valeurs engagées de Medine.
Au centre, c’est culture et nature ! Et la Smart City de Moka l’illustre bien, par exemple à travers ses Kocottes, d’anciens poulaillers transformés en studios et en espaces de création pour les artistes locaux, ou encore les quelque 13 000 arbres plantés pour former des petites forêts urbaines. Sa dernière nouveauté : Roulib, une initiative promouvant la mobilité douce avec une flotte de vélos électriques mis à disposition des résidents et employés de la ville !
Le côté authentique et préservé de l’Est émerge à travers de beaux projets, comme Anahita Beau Champ. Avec des espaces naturels préservés et un patrimoine industriel valorisé, les biens de ce développement s’inspirent aussi des maisons mauriciennes d’antan, incarnant avec brio l’essence brute de la région, tout en offrant un cadre de vie complet et quasi autosuffisant.
De nouvelles façons de développer
Au-delà de ces villes intelligentes qui permettent de rêver l’île Maurice de demain, d’autres projets voient le jour, matérialisant, à plus petite échelle, une vision tout aussi audacieuse. C’est l’exemple du Domaine d’Anbalaba, personnification même de l’âme sauvage et pittoresque du Sud. Seul programme IRS du pays à être complètement implanté dans un village de pêcheurs, il offre un aperçu d’une île Maurice encore résolument authentique.
Parallèlement, même les développements plus exclusifs se parent d’une aura lumineuse : les Villas Harmonie de Beachcomber, situées dans le cadre somptueux et préservé de l’Ouest, constituent une bulle de luxe où le temps semble s’être arrêté. Avec une architecture durable et bioclimatique, la restauration et la gestion de zones humides ainsi qu’un aménagement paysager privilégiant les espèces endémiques et indigènes de l’île, ce nouveau projet constitue une véritable ode à la beauté naturelle de Maurice.
Réforme de la fiscalité immobilière : quel impact ?
Le Finance Bill 2025, présenté par le gouvernement mauricien lors de son projet de budget pour l’exercice 2025-2026, marque le point de départ d’une nouvelle stratégie immobilière et résidentielle pour Maurice. Tess d’Halluin, consultante en investissement immobilier, revient sur cette réforme qui touchera principalement les non-citoyens. Eugénie Sauzier-de Rosnay
Quels sont les points importants à retenir de cette réforme ?
L’augmentation de la taxe de 5 % à 10 % à compter du 1ᵉʳ juillet 2026 : elle traduit une volonté forte de consolider les finances publiques et de garantir un cadre durable pour les investisseurs. Loin des hausses brutales ou confiscatoires que l’on peut observer dans d’autres pays, cette réforme est annoncée à l’avance, offrant de la visibilité aux acteurs. Pour l’investisseur, cela se traduit par une stabilité plus grande dans le temps, un signal de sérieux de l’État mauricien, et une fiscalité qui reste compétitive vis-à-vis des standards mondiaux.
Comment les non-citoyens peuvent-ils acquérir des propriétés ?
À la différence des citoyens mauriciens, un non-citoyen doit utiliser des dispositifs réglementés (PDS, RES, IRS, Smart City, etc.) qui assurent une traçabilité et une sécurité juridique accrues. Ceux-ci ne sont pas des obstacles, mais des outils de régulation. Ils jouent aussi un rôle essentiel pour éviter une spéculation massive qui priverait les Mauriciens de la possibilité de se loger. En imposant des cadres contrôlés, la réforme protège le patrimoine foncier local, les terres agricoles, et garantit que la population locale ne soit pas exclue par une montée incontrôlée des prix. À condition toutefois que les propriétaires et les promoteurs adoptent une régulation équitable entre les projets mauriciens et ceux destinés aux étrangers !
Observe-t-on déjà des ajustements de prix sur le marché immobilier suite à cette réforme ?
Oui : l’annonce de la hausse de la taxe incite de nombreux propriétaires à anticiper la vente avant le 1ᵉʳ juillet 2026. Cela provoque une augmentation de l’offre, une sorte d’émulation sur le marché, et dans certains cas une légère baisse de prix. Pour les investisseurs, cela crée une fenêtre d’opportunité : les biens premium, rares et bien positionnés, conservent leur valeur, tandis que dans les autres segments on trouve des conditions de négociation plus favorables.
Quelles tendances aujourd’hui ?
C’est connu, le secteur de l’immobilier ne cesse d’évoluer. Offrant un cadre de vie imparable, l’île Maurice présente aussi un marché immobilier particulièrement dynamique, attirant à la fois investisseurs locaux et étrangers. Comment a évolué l’immobilier mauricien ces derniers mois ? Parole aux experts. Eugénie Sauzier-de Rosnay
Des préférences prononcées
Selon les données de LexpressProperty.com, les prix de l’immobilier accessible uniquement aux Mauriciens ont connu une hausse appréciable dans toutes les régions de l’île – jusqu’à 46 % dans le Nord et 82 % dans l’Ouest ! –, excepté les appartements dans le Sud. Si le Nord et l’Ouest restent les régions les plus prisées pour l’achat et la location en raison de leur dynamisme et cadre de vie agréable, d’autres villes en plein essor affichent aussi une popularité marquée : Albion, Curepipe et Beau Bassin pour la location ; Pointe aux Sables, Vacoas et Beau Bassin pour l’achat.
Les données du portail révèlent un intérêt équilibré entre maisons et appartements pour la location, mais une préférence marquée pour les maisons à l’achat (41 % contre 25 % pour les appartements). Concernant la location, 40 % des recherches d’appartements ciblent les 2 chambres, et 45 % des demandes de maisons portent sur les biens de 3 chambres, suivis des 4 chambres (36 %). Pour l’achat, les appartements de 3 chambres dominent (45 %), devant les 2 chambres (40 %), alors que les maisons recherchées comptent principalement 3 chambres (38 %) ou 4 chambres (32 %).
Un marché solide et pérenne
Spécialiste dans l’analyse des données touchant à l’immobilier, Market Trends étudie minutieusement les ventes enregistrées à Maurice ainsi que les projets en cours de commercialisation. Pour identifier les tendances, l’entreprise travaille selon deux approches. « D’abord, nous faisons des études de marché sur mesure : nous analysons généralement les données des deux à trois dernières années, afin de fournir une vision claire et pertinente adaptée à la problématique du client », dit Alix Tennant, directrice.
Parallèlement, certains indicateurs clés – tels que les prix, les types d’acheteurs, les zones les plus recherchées ou encore la typologie des biens – sont constamment analysés et comparés à ceux des années précédentes. Un travail ardu, mais passionnant, qui permet de dégager, au fil des mois, les tendances d’un marché sans cesse changeant. Selon Alix, le marché étranger reste très dynamique d’une année à l’autre – malgré un ralentissement des ventes au cours des mois d’août et de septembre 2025.
Les principales nationalités à investir à Maurice : les Français et les Sud-Africains ! « Les acheteurs étrangers représentent cependant moins de 10 % du volume des transactions enregistrées en 2024 et 2025. En valeur, ils pèsent toutefois près de 30 % du marché », explique-t-elle. Ainsi, en 2024, moins de 5 % du volume des ventes concernent des biens sous régime PDS/IRS/RES. Pour ce qui est de la nouvelle réforme fiscale, Alix est optimiste : « si certains investisseurs risquent d’être freinés par ces mesures, les acquéreurs qui choisissent Maurice pour la qualité de vie, le climat ou la stabilité du pays ne seront pas découragés ».
Selon les données recueillies, le marché local semble quant à lui plus fluctuant. « Celui-ci a en effet connu un essoufflement en 2024. Après un début d’année solide en 2025, un nouveau ralentissement se manifeste, découlant de la fin du Home Ownership Scheme en juillet », ajoute-t-elle. Une situation qui n’empêche cependant pas les prix de croître sur l’ensemble des segments (terrains et résidentiel bâti).
« La résilience du segment des terrains continue de surprendre, malgré la hausse des prix : cela montre à quel point il demeure une valeur refuge pour les Mauriciens, perçue comme forme de sécurité patrimoniale et opportunité d’investissement à long terme », souligne-t-elle. Et l’une des tendances notables de 2025 : une baisse perceptible des ventes enregistrées pour l’immobilier neuf qui ne représente, cette année, qu’un quart des transactions sur le marché local !
Des jours heureux pour l’immobilier
Puisque le marché de l’immobilier est particulièrement vivant, il vient aussi avec son lot de challenges. « Aujourd’hui, le principal défi reste d’accompagner nos clients dans un contexte constamment changeant : évolution de la fiscalité, nouvelles réglementations, hausse des coûts de construction… », confie Sophie Hardy, directrice de l’agence Villa Vie, récemment élue Meilleure Agence Immobilière Indépendance de Luxe à Maurice.
« À cela s’ajoute l’exigence de maintenir une offre de qualité, car les acheteurs recherchent des biens durables et alignés sur leur mode de vie », poursuit-elle. Une tendance qui s’est vraiment révélée après la pandémie de COVID-19 ! « Aujourd’hui, les acquéreurs accordent plus d’importance aux volumes et au bien-être au quotidien : le logement est devenu un véritable lieu de vie à long terme, plus qu’un simple toit », affirme-t-elle.
Sophie reste sereine pour les mois à venir : l’essentiel réside, selon elle, dans la capacité de Maurice à préserver son environnement et son art de vivre. Si la demande reste solide du côté des Mauriciens, elle ne se fait pas de souci concernant les investisseurs étrangers. « La fiscalité mauricienne représente toujours un atout considérable pour ceux-ci : pas de taxe foncière, pas de droits de succession, pas d’impôt sur les plus-values immobilières… », dit-elle. La promesse d’un cadre non seulement attractif, mais aussi extrêmement serein !
Vers une industrie efficiente et innovante
L’industrie de la construction connaît, depuis quelques années, des bouleversements perceptibles. Principalement importatrice, l’île voit aussi émerger, vers les années 90, l’impulsion d’une production locale de qualité. Marquées par l’innovation, de nouvelles techniques et mentalités affleurent aujourd’hui, passant à l’encre les traits d’un pays résolument moderne. Eugénie Sauzier-de Rosnay
Le secteur de la construction semble connaître un tournant, claironnant l’arrivée de beaux jours teintés d’innovation, mais aussi d’une écoute respectueuse du marché. Pour Amaury d’Unienville, General Manager – Head of Commercial R&D de Saint-Gobain Océan Indien, la pandémie de COVID-19 et l’enchaînement de l’instabilité géopolitique mondiale ont joué un rôle dans ce changement, soulignant la résilience de cette industrie par rapport aux crises mondiales. « Elle nous a rappelé qu’il nous faut retrouver notre identité d’industriels, redevenir des exportateurs et donc des producteurs », explique-t-il.
Pari réussi pour l’entreprise qui confectionne déjà de nombreux produits, spécialement formulés pour répondre aux besoins du marché – et notamment aux spécificités climatiques de la région – et exportés dans l’Indianocéanie. Pour le professionnel de la construction légère, il n’y a pas de doute : une transformation profonde est en train de s’opérer à Maurice. En tête de liste : la recherche d’un confort plus important, d’un impact atténué, et d’une productivité et efficacité accrues.
« Avec une ouverture plus grande vers le monde, notre secteur est heureusement en train de se moderniser », dit-il. Les partitions légères, les verres performants et l’isolation thermique semblent, par exemple, doucement entrer dans les mœurs… Pour Amaury, le plus grand défi actuel reste le manque de main-d’œuvre qualifiée. Et pourtant… Cette situation qui, selon lui, n’est pas que négative, augure une jeunesse en quête de compétences, qu’il faut absolument former.
« Plus nous modernisons notre secteur, plus nous le rendons attrayant aux yeux de la nouvelle génération. La bataille de demain concernera la productivité, et non plus le nombre de bras », confie-t-il. La solution est donc simple : vivre avec son temps. Intégration de l’intelligence artificielle ou encore mécanisation et automatisation des opérations : l’industrie de demain promet d’être passionnante !
Kolos Slag Cement : bâtir plus vert, plus durable
Depuis 25 ans, Kolos Cement accompagne le développement de l’île Maurice en proposant des ciments de qualité, alliant performance et innovation. Aujourd’hui, l’entreprise franchit une nouvelle étape vers la durabilité avec le lancement du Kolos Slag Cement, un ciment de nouvelle génération conçu pour réduire l’empreinte carbone du secteur.
Formulé à partir d’un mélange optimisé de clinker et d’ajouts minéraux valorisés, ce ciment bas carbone affiche une réduction significative des émissions de CO₂ tout en garantissant une résistance et une durabilité accrues, notamment dans les environnements côtiers et humides. Conforme à la norme européenne EN 197-1, il s’impose comme un choix idéal pour les chantiers modernes et responsables.
« Le Kolos Slag Cement incarne notre vision d’un avenir plus durable pour la construction mauricienne », souligne Sean André, Head of Sales & Marketing chez Kolos. Avec cette innovation, Kolos confirme son rôle de pionnier d’un avenir plus vert pour le bâtiment et les infrastructures de Maurice.
Real estate : shaping tomorrow
From Exclusivity to Inclusivity
Mauritius truly established itself on the world map as a premier paradise destination in the 1970s. Whilst hotels began sprouting up across the island, the country gradually shifted away from isolated resort developments towards creating integrated urban ecosystems—a clever transition, sketching out a connected and inclusive Mauritius.
A Vision That Has Matured
Whilst the hospitality industry remains a defining thread in Mauritius’s development history, the property sector has grown increasingly sophisticated in recent years. Stand-alone PDS, IRS and RES schemes continue to flourish, whilst certain projects embrace an even more comprehensive and considered approach. With the introduction of the Smart City Scheme in 2015, new developments have emerged, designed to transform the country into a hub for innovation and sustainability.
Built around leisure, service proximity and sustainability—following the renowned ‘Live, Work, Play’ concept—these smart cities offer a connected and exceptionally pleasant living environment, shaping vibrant, self-sufficient and sustainable spaces. They also bring numerous advantages, including accessibility to both Mauritians and foreigners alike. Residential areas, offices and workspaces, shops, educational and medical facilities, leisure and entertainment… everything is there!
To Each Region Its Own Character
By design or by chance? Indeed, it’s almost poetic how each development seems to embody the identity of its region. Mont Choisy Le Golf, with its luxury residential scheme and golf course—the only international championship course in the north of the island—alongside Beau Plan—a family-friendly, sporting and professional environment par excellence—showcase the dynamic and cosmopolitan face of the northern coast.
The peaceful and refined West also takes shape under Medine’s stewardship, which crafts through its various developments a connected region, bringing communities together to grow and thrive. The Grove, the group’s first residential built project, perfectly reflects Medine’s committed values through its thoughtful and sustainable construction methods as well as its inclusive approach.
In the centre, it’s all about culture and nature! Moka Smart City illustrates this beautifully, for instance through its Kocottes—former chicken coops transformed into studios and creative spaces for local artists—or the approximately 13,000 trees planted to create small urban forests. Its latest innovation: Roulib, an initiative promoting soft mobility with a fleet of electric bicycles available to the city’s residents and employees!
The authentic and unspoilt character of the East emerges through attractive projects such as Anahita Beau Champ. With preserved natural spaces and enhanced industrial heritage, the properties in this development draw inspiration from traditional Mauritian houses, brilliantly capturing the raw essence of the region whilst offering a comprehensive and nearly self-sufficient living environment.
New Approaches to Development
Beyond these smart cities that allow us to envision tomorrow’s Mauritius, other projects are taking shape, materialising an equally bold vision on a smaller scale. Take Domaine d’Anbalaba, the very embodiment of the South’s wild and picturesque soul: as the country’s only IRS scheme fully embedded within a fishing village, it offers a glimpse of a resolutely authentic Mauritius.
Meanwhile, even the more exclusive developments are adopting a brighter outlook: Beachcomber’s Villas Harmonie, set in the magnificent and pristine West, create a luxury haven where time appears to stand still. With sustainable bioclimatic architecture, wetland restoration and management, and landscaping that prioritises the island’s endemic and indigenous species, this new project stands as a true tribute to Mauritius’s natural beauty.
Property Tax Reform: What Impact?
The Finance Bill 2025, presented by the Mauritian government as part of its budget proposals for the 2025-2026 financial year, marks the beginning of a new property and residential strategy for Mauritius. Tess d’Halluin, a property investment consultant, discusses this reform which will primarily affect non-citizens.
What are the key points to take away from this reform?
The increase in tax from 5% to 10% taking effect from 1st July 2026: this reflects a strong commitment to consolidating public finances and ensuring a sustainable framework for investors. Far from the sudden or punitive increases seen in other countries, this reform has been announced well in advance, providing clarity for stakeholders. For investors, this translates into greater long-term stability, a signal of seriousness from the Mauritian government, and a tax regime that remains competitive by global standards.
How can non-citizens acquire properties?
Unlike Mauritian citizens, a non-citizen must use regulated schemes (PDS, RES, IRS, Smart City, etc.) which provide enhanced traceability and legal security. These aren’t obstacles, but rather regulatory tools. They also play a crucial role in preventing widespread speculation that would deprive Mauritians of housing opportunities. By imposing controlled frameworks, the reform protects local land assets, agricultural land, and ensures the local population isn’t priced out by an uncontrolled surge in prices. Provided, however, that owners and developers maintain fair regulation between Mauritian projects and those intended for foreigners!
Are we already seeing price adjustments in the property market following this reform?
Yes: the announcement of the tax increase is prompting many owners to bring forward sales before 1st July 2026. This is causing an increase in supply, creating a certain buzz in the market, and in some cases a slight drop in prices. For investors, this creates a window of opportunity: premium properties that are rare and well-located are holding their value, whilst in other segments we’re seeing more favourable negotiating conditions.
What is Happening in Today’s Market?
The property sector never stands still, and Mauritius is no exception. Renowned for its exceptional quality of life, the island’s property market has been buzzing with activity, drawing keen interest from both domestic and international buyers. So what has been shifting in recent months? We asked the experts.
Buyer Preferences Taking Shape
Recent figures from LexpressProperty.com show that property values in the local market have climbed significantly across the island—with increases reaching 46% in the North and a remarkable 82% in the West—though flats in the South have bucked this trend. Whilst the North and West continue to dominate as the most desirable locations, several emerging hotspots are gaining traction: Albion, Curepipe, and Beau Bassin are proving popular with renters, whilst Pointe aux Sables, Vacoas, and Beau Bassin are attracting buyers.
The portal’s statistics reveal an even split between houses and flats in the rental market, but when it comes to purchasing, houses are the clear winner (41% compared with just 25% for flats). On the rental front, 40% of those searching for flats want two-bedroom properties, whereas 45% of house hunters seek three bedrooms. For purchases, three-bedroom flats lead the way at 45%, whilst buyers seeking houses primarily want either three bedrooms (38%) or four bedrooms (32%).
A Resilient Market
Market Trends, a specialist in property data analysis, carefully tracks both completed sales and developments currently on the market. The firm typically analyses two to three years’ data to provide clients with precise, relevant insights tailored to their needs, explains Director Alix Tennant.
Crucial metrics—pricing, buyer demographics, popular locations, property types…—are continuously monitored to pinpoint month-by-month trends in this fast-moving market. According to Alix, the international market has remained consistently buoyant year after year, though there was a notable dip in sales during August and September 2025.
Who is investing? Predominantly French and South African buyers. ‘Foreign purchasers make up less than 10% of transaction volumes in 2024 and 2025, yet they account for nearly 30% of the market by value,’ she notes. In 2024, properties sold under PDS/IRS/RES schemes represented fewer than 5% of total sales by volume. As for the recent tax reforms, Alix remains upbeat: ‘Whilst some investors might be put off, those who choose Mauritius for its lifestyle, climate, or stability won’t be swayed.’
The domestic market appears more unpredictable. ‘It lost some steam in 2024. Following a strong beginning to 2025, we are now seeing another slowdown, largely due to the Home Ownership Scheme ending in July,’ she observes. Nevertheless, prices have continued rising across all categories.
‘The land segment’s resilience is quite striking, despite price increases—it remains a safe bet for Mauritians, seen as a secure asset and long-term investment,’ she emphasises. Another notable 2025 trend: a noticeable decline in new-build sales, which now represent just a quarter of local market transactions.
A Promising Outlook
With such a lively market naturally come challenges. ‘Our main priority is guiding clients through constant change: tax adjustments, new legislation, escalating construction costs…’ confides Sophie Hardy, Director of Villa Vie estate agency, recently crowned Best Independent Luxury Estate Agency in Mauritius.
‘We must also maintain high standards, as buyers increasingly want sustainable properties that fit their lifestyle,’ she adds—a trend that really took hold post-pandemic. ‘People now prioritise space and everyday comfort: the home has evolved into a genuine living environment, not just shelter.’
Sophie feels confident about the future: what truly matters is Mauritius preserving its environment and way of life. With solid local demand and attractive tax benefits for foreign investors—no property tax, inheritance tax, or capital gains tax—the framework remains both appealing and reassuring!
Towards an efficient and innovative industry
The construction industry has been undergoing noticeable changes in recent years. Reliant mainly on imports, the island started to see the emergence of quality local production around the 1990s. Today, driven by innovation, new techniques and mindsets are taking shape, painting the picture of a resolutely modern nation.
The construction sector appears to be at a turning point, heralding the arrival of better days marked by innovation and a more responsive approach to market needs. According to Amaury d’Unienville, General Manager – Head of Commercial R&D at Saint-Gobain Océan Indien, the COVID-19 pandemic and subsequent global geopolitical instability have played a role in this shift, highlighting the industry’s resilience in the face of worldwide crises. ‘It reminded us that we need to reclaim our identity as manufacturers, to become exporters and therefore producers once again,’ he explains.
The company has succeeded in this endeavour, already manufacturing numerous products specially formulated to meet market demands – particularly the region’s climatic specificities – and exported across the Indian Ocean region. For this lightweight construction professional, there is no doubt: a profound transformation is taking place in Mauritius. Top priorities include greater comfort, reduced environmental impact, and enhanced productivity and efficiency.
‘With greater openness to the world, our sector is fortunately modernising,’ he says. Lightweight partitions, high-performance glass and thermal insulation, for instance, seem to be gradually gaining acceptance… For Amaury, the biggest challenge today remains the shortage of skilled labour. Yet this situation, which he believes isn’t entirely negative, points to a younger generation seeking skills that must absolutely be developed.
‘The more we modernise our sector, the more attractive we make it to the new generation. Tomorrow’s battle will be about productivity, not manpower,’ he confides. The solution is therefore straightforward: move with the times. Integration of artificial intelligence, mechanisation and automation of operations: tomorrow’s industry promises to be exciting!
Kolos Slag Cement: building greener, building stronger
For 25 years, Kolos Cement has supported Mauritius’s development by delivering quality cement products that combine performance with innovation. Now, the company is taking a major step towards sustainability with the launch of Kolos Slag Cement—a next-generation cement designed to reduce the sector’s carbon footprint.
Formulated using an optimised blend of clinker and recovered mineral additives, this low-carbon cement achieves a substantial reduction in CO₂ emissions whilst delivering enhanced strength and durability, particularly in coastal and humid environments. Meeting the European standard EN 197-1, it is the ideal choice for modern, responsible construction projects.
‘Kolos Slag Cement embodies our vision for a more sustainable future in Mauritian construction,’ says Sean André, Head of Sales & Marketing at Kolos. With this innovation, Kolos reaffirms its position as a pioneer in creating a greener future for Mauritius’s building and infrastructure sectors.







