C’est à trois ans que Noémie Barragan commence l’équitation, une passion dévorante qui ne la quittera plus. Véritable amoureuse des animaux, elle décide de se former en premiers soins animaliers (G7FFE). Après de multiples sauvetages, elle crée son premier parc endémique et animalier avec le soutien du groupe Evaco. L’objectif : reconnecter l’humain à la nature, mais aussi à lui-même. Eugénie Sauzier-de Rosnay
Situé sur l’ancien terrain de football de Cap Malheureux, il règne un air de légèreté et de bienveillance dans le Jardin Endémique et Animalier du Cap. Sous le regard espiègle de Sekhmet, majestueux dromadaire, il fait bon se promener entre les petits arbustes endémiques et communs, fraîchement plantés lors d’ateliers jardinage avec les enfants de la région – la promesse de somptueuses petites poches de verdure à venir !
Comme Sekhmet, ses voisins de boxes ont été sauvés par Noémie et tous ont une histoire touchante à raconter, qu’il s’agisse d’Artémis le cochon marron, de Vinci le cheval, ou encore d’Atila le chien. Ne supportant pas la maltraitance animale, Noémie n’hésite jamais à aider les animaux qui croisent son chemin, dont certains ont élu domicile au Jardin Endémique et Animalier du Cap, le parc ouvert par celle-ci fin 2024.
« Il existe un lien unique entre l’animal, la nature et l’être humain. C’est bien là le but de notre initiative : raviver cette connexion élémentaire », dit-elle. Ouvert de 14 h à 17 h, du lundi au dimanche, y compris les jours fériés, l’entrée y est gratuite et de nombreuses activités, gratuites aussi, y sont proposées pour le plaisir des petits et des grands. « Mon combat, c’est qu’adultes et enfants continuent de s’émerveiller, qu’ils se déconnectent du quotidien et qu’ils reviennent, au moins le temps d’une visite, à ce qu’il y a de plus essentiel », conclut-elle.
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