Kinouété intervient en prison comme à l’extérieur et les résultats obtenus confirment que 8 bénéficiaires sur 10 sont peu susceptibles de récidiver. « La réinsertion sociale et professionnelle des personnes incarcérées est non seulement un droit mais aussi une nécessité, pour construire une société plus juste, inclusive et résiliente », explique Pauline Bonieux, la présidente.
À la Training School de la prison centrale de Beau Bassin, Kinouété présentait fin mai une étude menée par la chercheuse Sheistah Bundhoo-Deenoo et financée par l’Union européenne. Partenaires publics et privés des secteurs de la justice, des droits humains et du développement social découvraient les résultats du rapport intitulé « Les barrières à la réinsertion des femmes et jeunes ex-détenus à l’île Maurice » et l’ensemble de solutions intégrées – programmes de formation professionnelle, réforme du système de certificat de caractère, etc. – qui s’attaquent à la stigmatisation dans le monde du travail, au rétablissement de l’estime de soi et des valeurs humaines.
