Le nombre de patients souffrant de troubles respiratoires liés à la pollution atmosphérique est en augmentation. Le Dr Parmesh Chandydyal, Resident Medical Officer à la Clinique Bon Pasteur, se veut toutefois rassurant : « Une vigilance quotidienne, des habitudes adaptées et une prise en charge médicale rigoureuse permettent de limiter les effets. » ZA
L’exposition aux particules fines (PM2.5), au dioxyde d’azote (NO₂), à l’ozone ou aux composés organiques volatils peut provoquer ou aggraver diverses pathologies respiratoires. « Ces polluants pénètrent profondément dans les voies respiratoires, causant une inflammation chronique, une hypersensibilité des bronches et une baisse de la fonction pulmonaire. »
Ils rendent aussi les allergènes plus agressifs. Résultat : les symptômes s’intensifient – éternuements, toux persistante, respiration sifflante ou congestion nasale. Chez les enfants, les personnes âgées ou les malades chroniques, cela peut devenir très préoccupant. La rhinite allergique et l’asthme sont particulièrement sensibles à ces expositions.
Pas de panique, toutefois. « Notre rôle est de vous accompagner pour mieux comprendre votre environnement et préserver votre santé respiratoire », souligne le médecin. Il est crucial de rester attentif aux signes d’alerte et de consulter dès leur apparition.
Le diagnostic repose sur des examens précis, comme des tests allergologiques ou une exploration fonctionnelle respiratoire. Le traitement est ensuite personnalisé, avec parfois une immunothérapie, afin de réduire durablement les symptômes.
Enfin, la prévention reste essentielle : éviter les efforts extérieurs lors de pics de pollution, bien aérer son logement, utiliser des produits ménagers non irritants et se faire vacciner contre les infections respiratoires, pour les plus vulnérables.