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2019 : Une année portée par l’espoir

Que ce soit pour les marchés actions, les marchés obligataires, le prix du pétrole ou de l’or, l’année 2019 a été un grand millésime. Après une année 2018 très compliquée, notamment sur les marchés actions qui ont perdu entre 10% et 18%, le rebond en 2019 fut spectaculaire. Au moment où nous écrivons cet article (16 décembre 2019) les indices européens ont performé de 25%, le S&P 500 de plus de 26% et les actions émergentes de plus de 12%. Une performance annuelle inégalée depuis 1999 pour le CAC 40 à 25.12%. Ce qu’il y a de plus surprenant, c’est que même au niveau des classes d’actifs supposées être négativement corrélées aux marchés actions, les performances sont aussi positives. L’or par exemple, véritable valeur refuge en cas d’incertitude sur les marchés, a un prix qui varie normalement à l’inverse du prix des actions comme expliqué dans notre article sur les métaux précieux de septembre 2019. La performance en 2019 aurait dû être négative, mais son prix affiche une performance de +15%.

Marché action : une croissance mondiale en berne mais des records de prix historique atteints

C’est la classe d’actifs qui a le mieux performé sur l’année. L’effet de rattrapage, suite aux chutes importantes de 2018, a certainement contribué à une partie de la hausse; mais les investisseurs ont surtout mis beaucoup d’espoir dans le dénouement positif de nombreux sujets sensibles. L’anticipation qu’un accord USA – Chine serait trouvé, d’une sortie en douceur du Royaume Uni de l’Union Européenne, d’une menace de récession pour le moment écartée, tant de sujets qui ont rythmé les marchés durant l’année. La révision à la baisse du taux de croissance par le FMI à 3%, soit le niveau le plus bas depuis la crise de 2008 – 2009, n’a pas suffi à écarter les investisseurs des marchés actions, qui considèrent, aujourd’hui, que nous sommes sur un cycle économique qui ne passera pas par la case récession. A cela s’ajoute une politique accommodante des banques centrales démarrée en milieu 2019 et qui devrait continuer, ou du moins se stabiliser, sur l’année 2020. Un message que la croissance économique sera soutenue. Cette baisse des taux, qui contribue à rendre les produits à faible risque moins attractifs, incite les investisseurs à considérer des marchés plus risqués afin de générer de la performance et, ainsi, investir plus dans des actions.   

Les obligations, ont certes moins performé que les actions mais affichent tout de même des performances plus que raisonnables !

Les obligations émergentes ont pris en moyenne plus de 12% depuis le début de l’année 2019 (en USD), les obligations « Investment grade » ont en moyenne performé de 10% sur la même période (en USD). La hausse des prix des obligations a fortement été favorisée par la baisse des taux et la reprise du QE des banques centrales. La forte correction survenue sur les actions en fin 2018, les incertitudes qui ont sévi en 2019 (Brexit, tensions commerciales, menaces de récession), ont aussi conduit certains investisseurs à plus de prudence et donc à se diriger vers une classe obligataire.

Au niveau des matières premières, notamment de l’or et du pétrole, les prix ont aussi pris l’ascenseur. Le cours du Brent a augmenté de 20% en 2019. Hormis la réduction du risque de récession mondiale, le cours du Brent a aussi été soutenu par l’attaque des complexes pétroliers saoudiens Abqaiq et de Khurais (5% de la production mondiale de pétrole), ainsi qu’à une remise en vigueur des quotas de production de la part de l’Arabie Saoudite qui pense aussi à soutenir son économie. Cette hausse du prix du pétrole a aussi contribué au succès de l’introduction en bourse de la plus grosse société au monde en termes de capitalisation boursière, Saudi Aramco.

Difficile donc d’avoir perdu de l’argent sur les marchés en 2019. Avec des prix aussi élevés que faire en 2020 ? Quelles sont les classes d’actifs à privilégier ?  Faut-il prendre des profits ou est ce que les marchés vont continuer de grimper ? C’est pour répondre à ces questions que nous vous invitons à prendre contact avec l’équipe de Victoria Capital Management. Vous pourrez ainsi bénéficier, sans engagement, d’une analyse complète de votre portefeuille existant ainsi que de nos recommandations pour vous protéger face aux nouveaux challenges à venir.

Ce qu’il ne fallait pas rater en décembre 2019

  • Boris Johnson élu 1er Ministre en Grande Bretagne avec une large majorité.
  • Donald Trump est formellement mis en accusation pour abus de pouvoir et obstruction. Il devient le 3ème président des Etats-Unis après Andrew Johnson et Bill Clinton à subir une mise en accusation.
  • Introduction en bourse de Saudi Aramco pour un montant de USD 25.6mds, la plus grosse introduction de toute l’histoire.

Contactez info@victoriacapitalmanagement.org pour prendre rendez-vous.
Nicolas Bathfield
Alexandre Ducler, CFA

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