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Île Maurice
mardi, avril 23, 2024

Jimio, le pilleur d’épaves

– Par Jacques Rombi

Canon à la Pointe aux cannoniers – Jacques Rombi

On dit de Jimio qu’il est le meilleur instructeur de plongée de l’Ile Maurice. Jamais avare de conseils, il peut rester des heures à discuter avec touristes et habitués le soir venu dans la cour de son club de plongée qui abrite également un sympathique guest-house qu’il tient avec sa femme Triska à Pointe aux Piments. Autant faire d’une pierre deux coups dans le business !

Son sujet de prédilection : les épaves et la recherche de vestiges sous-marins de toutes les époques, c’est à dire depuis environ 4 siècles d’histoire maritime de l’île.
Il peut raconter et faire rêver les touristes, transportés avec force anecdotes en août 1810 quand les valeureux ancêtres Mauriciens avaient repoussé les Anglais pourtant plus nombreux à la bataille de Grand Port. Comment ses ancêtres avaient dû, quatre mois plus tard, essuyer une défaite d’autant plus injuste qu’elle aurait pu être évitée si ce foutu Napoléon avait écouté leurs appels à l’aide. Il aurait suffi alors à l’empereur d’envoyer quelques frégates pour repousser à jamais la perfide Albion. Mais l’empereur n’avait de goût que pour les batailles terrestres, honorant mal ses origines corses et maritimes, il avait abandonné le vaste océan aux Anglais.

Tout cela aux dires de Jean-Yves, un professeur d’Histoire parisien spécialiste du premier Empire, dont la narration hautement documentée n’intéressait Jimio que d’une oreille. L’autre oreille étant plus attentive à l’information exclusive que le professeur venait de livrer : il y avait bien eu une frégate envoyée par l’Empereur ! Une frégate espionne, aussi secrète que discrète, et dont la mission de reconnaissance entre les deux batailles d’août et décembre 1810 aurait pu changer le cours de l’histoire mauricienne si elle était arrivée à son terme.
Les mots de l’érudit résonnèrent toute la nuit dans la tête de Jimio : « cette frégate, nommée Rivoli en référence à la bataille gagnée sur le site du même nom, est toujours restée dans l’ombre des batailles et des grandes manœuvres. Ce petit trois-mâts, armé de seulement vingt canons de bronze, n’avait qu’une vocation de liaison pour transmettre des ordres ou des courriers.

« Je suis là pour animer une conférence sur la venue de ce bateau dans vos eaux, car il a fait naufrage dans les îles du nord, une nuit de novembre 1810. C’est ce que j’ai découvert en fouillant dans les Archives de la Marine, dans le département réservé aux chercheurs. »
A ces mots, les oreilles de Jimy avaient été comme branchées sur amplificateur.

Un ampli-enregistreur qui gravait dans sa mémoire chaque détail de cet entretien informel alimenté par l’ivresse du moment. Jimy savait bien que cet érudit n’aurait jamais autant parlé si le rhum arrangé ne l’avait pas aidé et il servit alors une nouvelle rasade du puissant breuvage concocté par Triska à base de rhum Blue Island, vanille et gingembre.

Jean-Yves continuait : « je vais annoncer cela en conférence de presse la semaine prochaine, mais avant cela on pourrait faire une petite plongée sur le site si tu es OK… »
Cette fois les oreilles de Jimio se dressèrent comme celles d’un loup à l’affût d’une proie. Il murmura :

  • « pourquoi… tu sais où a coulé l’épave… ? »
  • « de manière quasi certaine, elle est tout simplement dans la passe de l’Ile Plate. Les archives sont claires et parlent très clairement de ce refuge bien éloigné des côtes mauriciennes pour ne pas éveiller l’attention. Arrivée à la nuit tombée, la petite corvette de 50 tonneaux voulait profiter de son faible tirant d’eau pour entrer dans cette baie à l’abri d’un vent puissant soufflant du nord cette nuit-là. C’est ce que note sur son journal de bord son capitaine François Xavier de Kerjean »
  • « Et que transportait ce bateau ? »
  • « L’inventaire fait état d’un départ de Nantes trois mois plus tôt avec une quarantaine d’hommes d’équipage, armés d’un millier de fusils destinés à la population mauricienne, d’une quantité proportionnée de pièces de rechange, de carabines, sabres, pistolets… Mais le plus grand trésor à mon avis tient dans ses canons d’abordage en bronze. Des canons de forme octogonale, très rares à l’époque et qui valent une fortune aujourd’hui chez les collectionneurs. Une vraie curiosité, un anachronisme car à partir du XVIIème siècle les canons de marine en bronze étaient remplacés par ceux en alliage de fer afin de réduire le poids pour un même calibre, ou d’augmenter le calibre pour un même poids. Là, ce bateau a fait naufrage au début du XIXème siècle et à ma connaissance plus aucun bateau n’était équipé de ces merveilleuses pièces d’artillerie. D’où leur côté exceptionnel…

Mais leur place est dans un musée, je suis là pour ça : identifier, recenser avant d’engager une opération de renflouement de cette épave si nous la trouvons »

  • « on dirait que tu sais où elle est précisément ? »
  • « oui, si j’en crois De Kerjean : après avoir touché un haut fond à quelques mètres du rivage et alors qu’ils se croyaient en sécurité, le cap fut mis à l’est pour sortir de là et aller beacher au sud de l’îlot Gabriel juste à côté, mais la voie d’eau était trop importante et le navire a coulé aussitôt la manœuvre engagée. D’après le récit, l’épave serait juste devant la pointe sud de l’îlot Gabriel. L’équipage a juste eu le temps d’embarquer sur deux chaloupes et rejoindre au petit matin le nord de l’Ile Maurice, à Cap Malheureux. Là où ironie du sort, les Anglais débarquèrent en masse quelques jours plus tard surprenant les valeureux Mauriciens qui les attendaient du côté de Port Louis. C’est d’ailleurs pour cela, dans le désordre qui a suivi l’invasion, que ce naufrage n’a pas été reporté dans les archives officielles de l’Ile de France d’autrefois…»

Le sang de Jimio bouillonnait car il pensait au tumulus de corail qu’il avait déjà repéré dans le sable à une centaine de mètres de l’îlot Gabriel. Il était alors en snorkeling, nageant pour le plaisir en compagnie d’une poignée de touristes qui l’accompagnaient dans cette exploration inédite, l’endroit est en effet secoué en longueur d’année par de violents courants et personne ne songe à s’y promener, en bateau, à la nage ou même en scaphandre autonome. Là, au mois de mai, à l’entre-saison il peut y avoir de rares accalmies qui permettent le temps d’une journée ou deux de s’immerger sur ce site autrement très dangereux.
Que faisait là ce tumulus de corail en plein milieu d’un désert de sable à une quinzaine de mètres sous la surface ? avait-il songé alors. Pensant venir y faire un tour, le jour improbable où toutes les conditions météo seraient à nouveau réunies…
Mais les sites de plongée qui restent à découvrir sont encore nombreux à Maurice et la dangerosité du site avait relégué cette idée à la centième place dans la liste des priorités scubaphiles de Jimio.
Jusqu’à ce soir de novembre où Jean Yves avait déballé son secret qui tenait la route : le site est aujourd’hui fréquenté par une vraie armada de catamarans bourrés de touristes, presque tous les jours. Ils sont attirés par les publicités vantant les beautés de l’îlot Gabriel où, durant quelques heures, ils peuvent goûter à la douceur de vivre mauricienne. La formule « brosset’-poule grillée-demi langouss-rhum arranzé-et nout spécialité banane flambée » remplissait les bateaux pour la modique somme de 1200 roupies par personne. A peine une trentaine d’euros, un bon marché compensé par le nombre important de touristes embarqués à bord de ces catamarans tous dotés d’un faible tirant d’eau. Car la passe entre l’îlot Gabriel et l’Ile Plate est en effet très dangereuse, c’est quand on a passé les premiers rouleaux qui parfois le dimanche, sont fréquentés par quelques surfeurs, que le danger apparaît. Ou plutôt disparaît sous les flots : seuls quelques habitués connaissent les couloirs qui permettent de se faufiler jusqu’aux plages de sable blanc pour y beacher à l’ouest sur les plages de l’Ile Plate ou à l’Est sur celles de Gabriel qui ont la préférence d’une trentaine de ces mastodontes aux deux coques parallèles et… au faible tirant d’eau !

Sa décision était prise. Il fallait plonger sur site avant la mission officielle. Jean Yves avait parlé d’organiser une plongée avec des représentants du MUG, le Mauritius Underwater Group qui est l’instance de référence pour les plongeurs professionnels, chercheurs et autres scientifiques…
Ensuite, une fois l’épave repérée, elle serait surveillée par les coast guards qui logent sur la côte est de l’Ile Plate, pile en face du site de l’épave supposée.

Dès le lendemain, Jimio annulait son programme avec la palanquée prévue en prétextant une panne de moteur. Il mettait Kevin, son skipper, dans la confidence et faisait route dès le lever du jour, bien avant que les bateaux chargés de touristes ne débarquent là, pas avant 10 ou 11 heure du matin. Les 2X175 chevaux ramenaient aujourd’hui les lointaines îles du nord à moins d’une heure de navigation de Peyrebère où Jimio y avait son mouillage.
Vingt minutes pour le Coin de mire, puis 20 minutes encore avant de distinguer les premiers rouleaux qu’il fallait laisser à babord. Pas question de jeter l’ancre qui n’aurait pas tenue dans cette mer démontée.

Ce coup-ci, en décembre, il fallait redoubler de vigilance pour une telle plongée. C’est ce que pensait Jimio une fois arrivé sur le site qu’il allait redécouvrir avec un nouveau regard.

Celui de la convoitise et de la rapine.

Car pour lui, il n’était pas question de rester simple membre de l’expédition qui allait découvrir l’épave. Un « inventeur » comme il se dit dans le jargon des archéologues. L’idée était de repérer et remonter au plus tôt un maximum de ces canons uniques. C’est ce qu’il avait découvert en restant sur son ordinateur une fois seul la veille au soir. La seule épave qui disposait de ces magnifiques pièces de collection était celle du Sao Idelfonso, une caraque portugaise échouée au large d’Itampolo sur la grande barrière de corail de Tulear au sud-ouest de Madagascar. Pillée et démantelée comme la plupart des épaves là-bas, il ne restait aucune trace de ces pièces d’artillerie uniques*
Ce qui donnait d’autant plus de valeur aux pièces que Jimio et Kevin pourraient remonter grâce au treuil qui équipait leur bateau.

 

Un dernier coup d’œil sur le manomètre qui indique bien 200 bars. Suffisant pour repérer le site et commencer à « gratter » comme il se dit dans le jargon des découvreurs d’épaves. Main droite sur le masque et le détendeur, bascule arrière et c’est le plongeon dans la mer démontée. D’emblée les vagues submergent Jimio pendant que le bateau s’éloigne de la zone dangereuse. Kevin y reviendra d’ici 45 à 60 minutes quand Jimio lui enverra le signal avec son parachute fluo gonflé depuis le fonds juste avant de remonter.
Mais pour l’instant, Jimio a toutes les peines à rejoindre le fond : il avait bien repéré le site qui se distingue à 15 ou 20 mètres sous ses palmes, mais il a beau vider son stab et ses poumons, difficile de descendre à pic avec un tel courant. Il se laisse dériver tout en palmant vers le fonds à contre-courant. Il finit par toucher le fond mais a trop dérivé : le tumulus est déjà loin, il le devine à peine dans ce brouillard de particules et de sable en suspension. Un banc de caranges semble le narguer en restant immobile à ses côtés malgré le courant qui s’est encore amplifié au fond. A force de palmer tout en s’agrippant aux rares patates de corail, Jimio finit par arriver sur le site. Nul doute, il s’agit bien d’une épave que la Nature a façonnée de mille décorations surréalistes : coraux, gorgones, algues et anémones décorent l’épave comme l’aurait fait le peintre Arcimboldo en avance sur son temps. Le peintre de la Renaissance n’avait en effet pas eu le loisir de visiter les profondeurs marines pour y trouver une telle inspiration.
En tous cas, l’œil avisé du pilleur d’épaves a vite fait de repérer une rangée de canons de bronze bien étalée dans le sable en périphérie du tumulus. Comme pour toutes les épaves en bois, celle du Rivoli s’est désintégrée en quelques décennies, le temps de se couvrir de quelques colonies de coraux qui, deux siècles plus tard, culminent à un bon mètre au-dessus de leurs racines boisées. Mais pas pour les canons. Leur métal quasi précieux a la particularité de s’oxyder très peu, et ils restent parfaitement identifiables à peine engloutis par le sable par endroits.
Ceux-ci sont bien plus gros que leurs ancêtres portugais découverts sur le Sao Idelfonso. Ils font bien deux mètres cinquante de long pour un diamètre de quarante centimètres environ. Un poids conséquent qui n’effraie pas pour autant Jimio qui en a vu d’autres lors des nombreux pillages des navires de la bataille du Grand Port au sud-est du pays ou, moins profond mais tout aussi animé de courants violents, sur le site du fameux Saint Géran au nord-est de l’île Maurice.
Il faut aller vite : l’effort fourni pour descendre et remonter au courant a vidé le bloc d’une bonne moitié de sa capacité d’air. Jimio pense à amarrer le cordage de son parachute directement autour du canon le plus accessible : posé à côté d’un bloc de corail qui plonge dans le sable en laissant apparaître de grandes cavités à sa base. Une bonne idée car une fois le parachute flottant en surface, Jimio pourra utiliser son cordage comme fil d’Ariane et limiter ainsi une dérive trop excessive comme lors de la descente. Il faudra ensuite plonger à nouveau, avec une chaîne reliée au treuil, suivre à nouveau le cordage-fil-d’Ariane et y amarrer solidement la chaîne pour remonter ce premier butin.
Tout en déroulant le fil de sa bobine, le pilleur n’a pas remarqué l’énorme murène léopard immobile, bouche bée et gueule ouverte, qui guettait tout ce manège à un mètre à peine du canon. Pour plus de stabilité, Jimio s’était agenouillé dans le sable tout en jouxtant la patate de corail trouée d’énormes cavités dont l’une abritait le repaire de la murène géante. Ces animaux, qui peuvent être quasiment apprivoisés comme l’a prouvé Hugues Vitry, plongeur passionné et intrépide qui a établi son mouillage à Trou aux biches, sont avant tout de redoutables prédateurs qui n’ont peur de rien. Surtout pas de l’homme. C’est le triste constat que devait faire Jimio en gesticulant un peu trop vite à côté de cette gueule de vingt centimètres de diamètre pourvue de dents d’ivoire pointues comme celles d’un jeune loup.
Elle s’attaqua d’abord à l’épaule du plongeur équipé ce jour-là d’une combinaison de 5 mm d’épaisseur. Pas de quoi limiter la douleur intense d’une telle morsure : « un requin n’aurait pas fait mieux » aurait pu penser Jimio s’il avait pu penser en cet instant, mais la panique s’emparait du plongeur chevronné en même temps que le puissant serpent sortait de son trou : un mètre, puis deux, trois… Cette murène n’était sûrement pas contemporaine du naufrage mais elle avait dû connaître ce site beaucoup moins encombré de coraux tellement elle semblait âgée et gigantesque. Une autre morsure au bras et l’homme pétrifié vit un bon morceau de sa combinaison englouti dans la gueule du monstre en même temps qu’un morceau de chair.
Panique à Rivoli : Jimio se mit à palmer avec frénésie tout en conservant sa position assise. Il pouvait faire face au monstre tout en se dégageant du piège, mais sa tête percutât alors par l’arrière un bloc de corail qui lui fait presque perdre connaissance… Dans ces moments-là un plongeur expérimenté doit se calmer. C’est la première des règles !

Facile à dire quand une murène te fait le sourire de la mort et qu’un rocher te fait en même temps le coup du lapin !

Mais il le faut : Jimio fait alors un rapide demi-tour (qui devait amplifier son état d’étourdissement mais qui avait le mérite de le mettre sur le ventre et le positionner en position de fuite éperdue). Le brouillard de sable soulevé par la courte bataille avait brouillé les pistes : la murène ayant perdu Jimio de vue et vice versa, il était temps de palmer dans n’importe quelle direction mais loin de ce site de malheur. Loin, trop loin : un couloir de courant encore plus fort emportât alors Jimio qui glissait sur les fonds de sable opaques et mystérieux.

Plus que 50 bars au manomètre, bientôt 40. Il fallait remonter, heureusement la surface n’était plus très loin, en dérivant il s’était rapproché d’une côte, 8 à 10 mètres peut être, tant pis pour le palier : l’instructeur savait qu’il pourra toujours en faire un dans moins d’une heure dans les eaux calmes du lagon de Peyrebère ou de Grand Baie… s’il retrouve son bateau !

Perçant la surface avec rage, jamais Jimio n’était remonté si vite et en oubliant toutes les règles de base. Il distinguât alors, à une centaine de mètres à tribord, son parachute resté accroché sur le site au canon maudit et gardé par la murène.

Quant à lui, il dérivait en pleine eau mais pas très loin de l’Ile Plate maintenant. Son gilet stabilisateur gonflé d’air le portant subitement au sommet de trois mètres de houle déferlante, il avait déjà perdu son masque mais restait bien sur le dos pour essayer de surfer sur le tube ! Mais le stabilisateur même gonflé n’est pas une planche de surf et le malheureux se mît alors à rouler dans l’écume tout en protégeant sa nuque du robinet de son bloc qui aurait autrement finit de l’étourdir. Il distinguait dans son malheur et entre deux vagues, son bateau qui tournait autour de la bouée fluo distante de 300 bons mètres désormais. Kevin ne voyant pas Jimio à bout de souffle et incapable de crier dans l’écume étouffante.

Mais son calvaire touche à sa fin, la passe étant… passée, le malheureux échoue bientôt sur la rive orientale de l’Ile plate. A moitié étourdi, face à terre, jamais il n’a autant apprécié la saveur du sable blanc et chaud. C’est ce qu’il pense dans ses premiers moments de conscience, avant de remercier Dieu, Neptune et Calypso pour la leçon : laissons les épaves aux scientifiques !

 

*L’épave du Sao Idelfonso fut découverte par Frédéric Lucas sur le banc de l’Etoile au sud de Tulear en 2010.
A l’époque, travaillant sous les orientations du mécène Christophe Peyre, Frédéric Lucas avait découvert cette épave portugaise du 16ème siècle riche de canons de bronze hexagonaux et uniques au monde. Une épave clairement déclarée aux autorités et laissée en l’état en attendant de vraies fouilles archéologiques opérées par des scientifiques.
Mais c’était sans compter sur la cupidité des autorités locales qui n’avaient pas attendu l’arrivée des scientifiques : organisant avec des mafieux locaux un véritable pillage, les fameux canons et autres trésors découverts sur l’épave ayant été découpés pour être vendus au prix du métal. D’autres pièces avaient pu être sauvées et avaient été repérées chez un antiquaire de Tamatave avant de disparaître à nouveau.

Cette anecdote n’est pas une fiction comme la nouvelle que vous venez de lire, mais bien la réalité vécue par de nombreux témoins !

Les canons de bronze cités dans ce naufrage de 1810 ne sont, comme l’ensemble de l’histoire, que pure fiction. Quoique, les Jimio et autres Kevin sont encore toujours très nombreux à l’Ile Maurice et dans les autres îles de l’océan Indien…

 

 

 

 

 

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