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mardi, avril 23, 2024

La « Pédicurie de Brice » est médicale et esthétique

Le podologue Brice Nicham a mis au point un protocole qui fait son succès outremer. S’il se partage entre New York, Londres, la Suisse et la France, ses soins sont néanmoins accessibles à Maurice, dans les deux hôtels du groupe Constance Hotels & Resorts, via les « ambassadeurs » qu’il a formés. 

AL : Parlez-nous de votre valeur ajoutée, en quoi votre méthode est-elle singulière?

BN : C’est une approche globale du soin des pieds qui marie santé et bien-être car je propose des soins conjuguant aspect médical et esthétique. Leur réel
objectif est de donner aux clients l’accès à l’univers médical du pied car les spas ne proposent que des soins de beauté. C’est cela la valeur ajoutée de mes services.

AL : Quel est le protocole d’une séance de soin et est-il le même pour tous?

BN : Une séance classique de la « Pédicurie de Brice » dure une heure et 15 mn de plus pour appliquer un vernis. Le client arrive dans la cabine, prend place dans un fauteuil de soin relaxant et répond à quelques questions d’ordre médical posées par un « ambassadeur ». Après un rituel basé sur le toucher (pieds et crâne) pour laisser le patient s’évader et se détendre, le podologue s’attelle ensuite à traiter la rigidité de la peau, ainsi que les ongles. Toutes ces zones travaillées vont être lissées avec une machine spécifique et gommées ensuite au grain de sucre. Le soin se termine par un massage ciblé du mollet et des pieds. Ce soin favorise d’une part la souplesse et l’élasticité de la peau et, prévient le retour veineux (sensation de jambes lourdes). Le protocole s’adapte selon les besoins et attentes de la personne, en terme de localisation des douleurs, de ses antécédents médicaux, de son type de peau…

AL :  Pouvez-vous énumérer toutes les bonnes raisons de se laisser tenter par une « Pédicurie de Brice » ?

BN : Au-delà d’un soin de pieds, il s’agit d’une expérience unique. Le client bénéficie d’une vraie expertise du pied au sein d’un spa! Outre le fait qu’elle ait été élue meilleure pédicurie du monde en 2015 par le New York Times, les personnes souffrant des pieds et désirant un diagnostic et une prise en charge sur mesure, tant sur le plan médical qu’esthétique, voire juste pour une escapade détente, peuvent se tourner vers nous. Certains viennent pour des problèmes d’ordre esthétique tels que la corne au talon, des cors ou des durillons. Cela s’apparente à de l’esthétique, mais seul le podologue traite en profondeur ces problèmes avec du matériel spécifique. La valeur ajoutée de mes soins réside dans mon expertise médicale!

AL : Votre formation correspond-elle à un vrai choix ?

BN : J’ai débuté mes études de podologie à Paris en 2000 et j’ai été diplômé en 2005. Prendre cette voie a été un vrai choix! A l’âge de 12 ans, j’ai souffert de
« la maladie de Sever », qui est une pathologie de la croissance qui se localise le plus souvent aux talons. J’ai toujours voulu devenir podologue. Cependant,
exercer dans un cabinet, dans une ambiance froide et aseptisée, ne m’intéressait pas. Et c’est ainsi que j’ai imaginé un concept alliant à la fois expertise médicale et bien-être, où je pouvais évoluer et, ainsi, proposer ces soins dans le domaine du spa de luxe.

AL : Pour celui qui part en voyage, où peut-on vous trouver en Europe ?

J’ai vécu une expérience exceptionnelle à New-York voilà quelques années… J’y retourne tous les trois mois pour visiter ma clientèle d’habitués, comme à Londres cinq jours par mois. Le reste du temps, je le partage entre la Suisse, où j’ai racheté des centres médicaux et où j’occupe une cabine de soins au Four Seasons de Genève, et la France.

AN : Revenez-vous à Maurice pour une sorte de contrôle continu des personnes que vous avez formées?

BN : Le succès de mes soins repose sur la formation continue de mes « ambassadeurs ». Ils sont formés pendant de longs mois à l’apprentissage de ma méthode et de mes soins, ainsi qu’à ma vision du service et du luxe. Je reviens chaque année vérifier que la qualité des soins et du service restent irréprochables!

AL : Donnez-nous un argument qui fera réfléchir chaque lecteur sur l’importance d’un soin des pieds?

BN : La peau du pied est un tissu fragile qui est sollicité chaque jour par le poids du corps. S’en occuper régulièrement (un soin par trimestre) permet de garder son capital jeunesse et ainsi éviter d’avoir des callosités douloureuses, des cors et des durillons aux pieds vers les 50, 60 ans.

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