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Île Maurice
vendredi, avril 26, 2024

L’expatriation, ils ont témoigné pour vous…

Notre dossier mensuel ne serait pas complet s’il n’intégrait pas ce segment de consommateurs aux profils divers (retraités, entrepreneurs, employés) : les expatriés. Deux familles françaises nous content leur expérience mauricienne.

Sur les plans

Si pour Sarah et Jérôme, ce projet de vie représentait avant tout « une expatriation, où qu’elle soit », il ne visait pas spécialement Maurice, ni même une île ! Pourtant, deux ans après un premier poste aux Seychelles, une promotion conduit le couple jusqu’à Maurice, où Jérôme est chef sommelier du groupe Constance Hotels & Resorts depuis maintenant 17 ans. Leurs deux filles, Margaux (14 ans) et Elaura (bientôt 13 ans), vivent à l’étranger depuis leur naissance.

Sophie et sa famille ont tout vendu en France en 2019, pour s’offrir une parenthèse enchantée. Maurice a été choisi pour son climat, mais surtout pour le multiculturalisme et le bilinguisme français-anglais dans lesquels Julien et Louis (14 et 10 ans) seraient immergés. Philippe, le papa, continue d’exercer son activité en télétravail, tandis que Sophie est une fonctionnaire en disponibilité. Un seul salaire… mais plus de temps pour jouir de la vie de famille !

À l’arrivée

À 11 ans, quitter ses repères a été pour Julien un déracinement, mais le réel esprit d’accueil du territoire a rapidement eu raison de son chagrin. Pour Louis, vivre dehors en tongs et short toute l’année l’a immédiatement enchanté ! Les parents inculquent à leurs fils « la valeur de ces quatre années au soleil, les ramenant parfois sur terre, face au monde de l’expatriation souvent « sans budget » ! » Bénévole pour une association locale (comme Sarah), Sophie côtoie la solidarité des Mauriciens, leurs conditions de vie difficiles – maisons de tôle, salaire minimum dépassant tout juste 10 000Rs –, mais salue un art de vivre où « rien n’est urgent, on l’on prend le temps ! ».

De ce pays où elles ont grandi, Margaux et Elaura savourent la gentillesse des habitants, les plages paradisiaques, les activités extra-scolaires. Sarah ajoute la quiétude, la sécurité, la qualité de l’enseignement et… le golf pour Jérôme, devenu addict ! Les manques ? La famille, bien sûr, les expos culturelles, les bons restaurants… aux tarifs abordables, le fromage ! Et Jérôme de répondre : « Les vignobles européens ! » Ce passionné de sommellerie est toutefois comblé professionnellement, aux côtés de jeunes Mauriciens très talentueux.

Aujourd’hui

Avec l’actuelle inflation des prix (logement, alimentation…), la pollution arrive en tête des choses qui fâchent. Et si Sarah détecte une prise de conscience gouvernementale, Sophie déplore l’indifférence autochtone envers la protection d’un précieux patrimoine, qu’elle place bien au-delà « des greens ou du sable fin ».

Tous sont cependant unanimes : apprendre le créole, être curieux du pays d’accueil, connaître sa population, accepter ses différences culturelles… c’est à la fois s’enrichir, s’intégrer, s’épanouir !

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1 COMMENTAIRE

  1. Cet article offre une immersion authentique et profonde dans les vies des expatriés en Maurice. Les témoignages sincères et touchants de ces familles françaises nous rappellent que l’expatriation est bien plus qu’un simple changement géographique : c’est une aventure humaine, culturelle et émotionnelle. L’accent mis sur le multiculturalisme, le bilinguisme et les valeurs d’intégration est particulièrement inspirant. Bravo pour ce magnifique partage qui invite à la réflexion sur le sens de l’appartenance, l’identité et l’ouverture au monde.

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